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 Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands

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Maître du Jeu
P.N.J.


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MessageSujet: Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands   Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands EmptyMar 3 Sep - 20:38



Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands
Vous souhaitez tout savoir sur les esclaves, leurs maîtres et les marchands d'esclaves sur Agaroth? Vous êtes au bon endroit! Grâce à l'impressionnant travail de Naga Sery (merci!) vous devriez avoir bien des réponses à vos questions en lisant la suite.
Code des esclaves
Un esclave doit obéissance à son maître en tout temps et en toutes choses.
Il lui est interdit de nuire intentionnellement à autrui.
Il ne doit pas outrepasser intentionnellement l’ordre ou l'interdiction de son maître.
Il peut être discipliné dans la mesure du raisonnable à la convenance de son maitre pour peu que cela n’attente pas à sa vie.

Ses possessions appartiennent à son maître, à l’exception du produit de sa propre vente.
Il a droit à de la nourriture.
Il a droit à des vêtements.
Il a droit à un abri.
Il a droit à la protection et à la vie.

Il ne peut pas lui être demandé de services sexuels avant l’âge de seize ans.
Il ne peut pas recevoir de châtiments corporels faisant couler son sang avant l’âge de seize ans.
Il ne peut pas être puni d’un acte que lui a ordonné son maître. C’est son maître qui en subira les conséquences.
Déontologie des Marchands d’esclaves
Les marchands d’esclaves doivent toujours respecter le code des esclaves, ainsi que toutes les lois en vigueur sur les territoires où ils voyagent et commercent.
Les marchands d’esclaves ne doivent jamais vendre un esclave à une personne dont le nom figure sur la liste noire de la Confrérie, sur un avis de recherche ou dans les registres criminels des autorités de toutes les localités.
Ils ne peuvent pas vendre un esclave à crédit.
Une personne ne peut pas être faite esclave sans son consentement.
Une personne ne peut pas être faite esclave avant ses dix ans, sauf si elle l’est de naissance.
Il faudra l’accord de l’enfant, des parents et du greffier du marché aux esclaves local pour conclure la vente d’un enfant de moins de seize ans.
Les marchands d’esclaves n’ont pas pour but d’affranchir leurs esclaves. Les affranchissements doivent être motivés par des raisons réelles et sérieuses.

Chaque marchand d’esclaves s’engage à prendre en charge les sceaux judiciaires qui lui sont liés, sans conditions envers les autorités.
Il s’engage à ne jamais affranchir un sceau judiciaire et à ne jamais remettre en cause les autorités de la décision, à moins d’avoir les preuves tangibles et irréfutables de ce qu’il avance.
Chaque membre de la Confrérie s’engage à se présenter ou se faire représenter lors des sièges annuels de celle-ci.
Il s’engage également à reverser une partie de ses bénéfices à la Confrérie.

Si un marchand d’esclaves venait à contrevenir aux règles du code ou à la déontologie de la Confrérie, il serait jugé par elle et puni en conséquence. Il pourrait se voir retirer temporairement son droit de commerce, ou aller jusqu'à devenir esclave et faire courir cette peine sur plusieurs générations.
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MessageSujet: Re: Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands   Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands EmptyMar 3 Sep - 20:44

Qui peut être esclave ?
Les esclaves de naissance, enfants d’esclaves (Sceau Commercial).
Les personnes pauvres voulant subvenir à leurs besoins ou ceux de leurs familles.
Les surendettés.
Les criminels.

Les sceaux
Tous les esclaves portent au cœur un sceau.

Les esclaves qui se sont vendus ou qui sont nés esclaves portent le Sceau Commercial. Leur esclavage résulte d’une transaction avec un marchand d’esclaves. Ce sceau est relié à un objet que leur maître gardera comme preuve de leur propriété. C’est aussi par ce biais qu’ils peuvent retrouver ou punir leur esclave.
L’apposition du sceau se fait par un marchand d’esclaves membre de la Confrérie, lors d’un rituel magique qui lie l’esclave à un objet particulier disponible lors de la transaction.

Les esclaves surendettés ou criminels portent le Sceau Judiciaire. Leur esclavage résulte d’une décision de justice et ils devront payer en années de service pour pouvoir être affranchis et à nouveau libres. Les criminels trop dangereux ne sont pas passibles d’esclavage et sont directement condamnés à mort ou à l’emprisonnement à vie.
L’apposition du sceau se fait par un marchand d’esclaves membre de la Confrérie, lors d’un rituel magique, en présence d’un greffier ou à la fin du jugement qui les a condamnés.

Quelques esclaves portant le Sceau Commercial peuvent avoir au-dessus un Sceau de Confiance. Ce sceau est réservé aux esclaves obéissants, conscients et acceptant leur condition, et il leur permet de défendre leur maître en attaquant autrui. Il est apposé par le maître seul et ce dernier peut le révoquer à distance si l’esclave outrepasse sa confiance.
L’apposition du sceau se fait par le maître, lors d’un rituel magique simplifié.

Les conditions d’esclavages selon le Code des esclaves
Un maître ou un marchand d’esclaves a l’obligation de fournir nourriture, vêtements, abri et protection à son esclave.
En contrepartie, l’esclave doit obéissance et soumission à son maître. Son sceau l’empêche de nuire à autrui (sauf s’il porte le Sceau de Confiance) et si un esclave tente de désobéir à cette règle, il sera paralysé s’il est un esclave commercial, ou souffrira d’une douleur infligée graduellement par son sceau s’il est un esclave judiciaire. Il lui serait possible de faire mal sans conséquence uniquement s’il n’en a pas conscience ou s’il ne reconnait pas « autrui » (s’il zigouille un poulet qui en fait était un thérianthrope, pas de conséquence, et à table !).

Si certains maîtres ou marchands tolèrent l’insolence, ils sont une faible part et ce genre de comportement conduit bien souvent à la punition.

Si un maître vient à mourir, les esclaves reviennent à ses héritiers. S’il n’en a pas, les esclaves commerciaux seront sous la juridiction de la localité qui pourra les affranchir ou les revendre au marchand d’esclaves. Les esclaves judiciaires seront eux instantanément relié au marchand d’esclaves qui les a vendus et en a la responsabilité. En règle générale, le marchand d’esclaves décide alors d’activer le sceau judiciaire (le punir par paralysie ou douleur) jusqu'à ce qu’il ait récupéré l’esclave afin de l’empêcher de fuir ou de se cacher. L’esclave pourra ensuite être revendu à un autre maître.
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MessageSujet: Re: Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands   Les esclaves, leurs maîtres et leurs marchands EmptyMar 3 Sep - 20:48

La Confrérie des marchands d’esclaves
La Confrérie est une institution ancienne qui régule le marché des esclaves. Elle possède une déontologie et un code qui réglementent les transactions. Elle agit toujours conjointement aux localités qui leur désignent les criminels passibles d’esclavage. Aux marchands de se faire chasseurs de primes pour récupérer un criminel, mais une fois jugé, celui-ci devient leur propriété et les bénéfices de sa vente leur reviennent intégralement.

Pour les esclaves commerciaux, les marchands d’esclaves n’ont pas à se référer aux autorités locales : ce sont des transactions commerciales entre eux et les personnes qui se vendent. Le contrat qu’ils concluent stipulent toujours une contrepartie financière, dépendant de l’utilité du futur esclave. Cet argent peut rester à eux ou revenir aux proches de celui qui se vend.
Elle sert aussi d’autorité pour les affranchissements des Sceaux Commerciaux. Si un marchand d’esclave considère que selon la déontologie, un esclave est en droit de (re)devenir libre, c’est lui qui procédera à l’affranchissement.
Elle ne peut en aucun cas affranchir d’elle-même un Sceau Judiciaire, et le marchand d’esclaves qui pratiquerait l’affranchissement serait aussitôt radié et traité comme criminel.

La Confrérie est un conseil paritaire où tous les marchands représentent chacun une voix. Lorsqu'un marchand a fait l’initiation d’un nouveau membre et se retire, il devient un Aîné et siège au conseil pour influer sur son fonctionnement. Ces commerciaux chevronnés sont les têtes pensantes de la Confrérie et les juges qui décident du sort des contrevenants de leur ordre.

Les aspirants à devenir marchands d’esclaves doivent passer un an sous la tutelle des Aînés et prouver à ces vieux marchands qu’ils peuvent maîtriser et appliquer une persuasion efficace dans leurs ventes. Puis, ils sont envoyés trois ans avec une caravane sous la tutelle d’un marchand d’esclaves en activité pour s’imprégner des trajets et du mode de vie nomade. Si après ces quatre années, le Conseil les juge dignes, ils peuvent mener leur propre caravane et siéger au Conseil aux côtés de leurs pairs. Si un aspirant n’est pas digne, il devra prolonger son apprentissage ou sera même jugé incapable de devenir membre de la Confrérie et renvoyé.

Le siège de la confrérie se situe à Nuzrok, la ville ogre, où elle a été créée il y a fort longtemps.

L’affranchissement.
Les Sceaux Judiciaires n’ont que deux voies de recours pour être affranchis : ils effectuent en totalité les années d’esclavage qui leur ont été assignées à leur jugement, ou ils reçoivent une remise de peine par jugement pour « service inestimable rendu », à comprendre une action héroïque ou d’intérêt général. Leur peine peut aussi être simplement réduite pour bonne conduite et à la demande du maître qui les emploie, sur preuves (témoignage, travail qu’ils ont accompli, etc.) et sans avis contraire.
La levée du sceau se fait au sein du tribunal, par le marchand d’esclaves qui l’a en charge et en présence d’un juge.

Les Sceaux Commerciaux peuvent être affranchis selon plusieurs moyens. Ils peuvent être affranchis à la demande de leur maître. Ils peuvent payer leur affranchissement au moyen de l’argent qu’ils auraient gagné (et non volé) mais rares sont les esclaves payés. Une personne tierce peut payer le prix de leur affranchissement si l’esclave donne son accord. Il peut aussi être libéré sur décision de la localité si au décès de son maître, celui-ci est sans héritier, ou parce qu’il a accompli de bons services, la localité émet alors un décret pour l'affranchir. Un marchand d’esclaves peut aussi décider d’affranchir un de ses esclaves comme récompense ultime ou après des années et des années de loyaux services. Mais ce serait dommage de perdre un si bon esclave.
La levée du sceau se fait lors d’un rituel, par le marchand d’esclaves qui l’a en charge.
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